Dhabitude, je suis pas très branché Western mais j'ai beaucoup aimé Il était une fois dans l'Ouest; les acteurs, la musique, l'histoire, les dialogues, les personnages, la lumière, enfin tout est presque parfait. L'utilisation des bruits
10cordes - Il était une fois dans l'ouest (Once upon a time in the west) E.Morricone - guit/violon. C'est en 1968, que sort ce film de Sergio Leone. La musique est signée par MONSIEUR Ennio Morricone. Leone lui aurait fait refaire le travail vingt fois avant de se déclarer satisfait.
Quandil y a du grain sur la pellicule, on le retrouve sur le Blu-ray, avec un défilement non syncopé. Et le grain, croyez-nous, c'est le fruit de saison sur Il
VOIRCE FILM SUR Synopsis Frank, un pistolero à la détente facile, utilise ses dons pour accaparer la richesse des autres. Il se sait menacé
Àla fois le meilleur et le dernier des westerns, écrivait John Boorman à la sortie d’Il était une fois dans l’Ouest en 1969. C’est après avoir réalisé en Italie la trilogie des dollars, avec Clint Eastwood (Pour une poignée de dollars, Pour quelques dollars de plus et Le Bon, la Brute et le Truand), que Sergio Leone entreprenait en 1967 cette œuvre ambitieuse et spectaculaire
LeFilm qui a marque l'histoire du cinema, un des plus grands westerns de tous les temps. Images grandioses, Distribution eblouissante, Rudesse et gauvagerie du vieux "West". Henry Fonda dans le role de Frank, le meurtrier implacable et sans remoro, Claudia Cardinale, L'aventuriere, Charles Bronson, celui qui ne peut se detacher du souvenir des tortures
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Ca y est, j'ai terminé mon cycle Sergio Leone. Ca a un côté déprimant d'avoir déjà fini mais d'un autre côté, ça m'a permis de découvrir un genre cinématographique complètement jubilatoire et notamment 7 films que je prendrai plaisir à regarder des dizaines de fois. C'est certainement le meilleur moyen de savoir si un film nous a réellement plu d'ailleurs. Mais une fois le film terminé, on n'a qu'une envie c'est de se le refaire. Il était une fois dans l'Ouest c'est la classe par excellence, c'est la puissance musicale, la jubilation contemplative et la splendeur du non-dialogue. Ce film est un chef d'oeuvre à tous les niveaux et s'avère être le genre d'expériences que j'aime savourer. L'un des rares objets cinématographiques à imposer au spectateur des scènes à la fois extrêmement longues et extrêmement réjouissantes. C'est vraiment difficile d'expliquer pourquoi des scènes très longues comme l'attente du train au début avec la mouche infernale sont si plaisantes à regarder, je crois que je ne le sais pas moi-même. Je me suis juste senti à fond dedans, impregné par l'ambiance et impressionné également par la reconstitution de cette époque. Je pense qu'avec de tels films, Leone a bien saisi l'essence du western en nous montrant des hommes crasseux, agissant pour leur propre compte, et évoluant dans des décors sales et poussiéreux mais tellement réalistes. Les paysages sont proprement hallucinants, on a vraiment l'impression de se retrouver dans le far-west avec ces grandes étendues désertiques, ces canyons. Certaines scènes sont visuellement à tomber par terre, d'autant que Sergio Leone ne filme pas avec ses pieds. La réalisation et la mise en scène sont prodigieuses, et on savoure les plans larges comme les gros plans, les zooms, bref les plans sont d'une virtuosité éblouissante. Je savoure également les jolies prises de vue où un protagoniste se trouve au premier-plan et regarde d'autres personnages en arrière-plan. C'est un peu une spécialité chez Leone si je ne m'abuse notamment pour les scènes de duel, et ce genre de plans complètement fous ne se trouvent quasiment nulle part ailleurs. Ou alors, si c'est le cas, je veux bien savoir où car ça m'intéresse ! Encore une fois, Sergio Leone nous offre des séquences totalement inoubliables par le biais d'Ennio Morricone qui signe l'une des BO les plus jouissives du cinéma. Outre le duel final qui m'a encore laissé la mâchoire au sol, j'ai été saisi par la première apparition d'Henry Fonda avec le massacre de la famille à Sweetwater. Cette classe impressionnante qu'ont les 5 hommes en apparaissant derrière les arbres, avec en fond la musique frissonnante de l'harmonica, c'est du pur bonheur. Une des plus belles scènes que j'ai vu dans ma vie, incontestablement. Du pur génie. Certainement l'un des plus beaux morceaux de Morricone avec des mouvements et positionnements de caméra tout simplement somptueux la caméra qui tourne autour d'Henry Fonda pour voir son visage pour la première fois "La classe", l'énorme classe, c'est le mot qui me semble être le plus proche de ce qui me passe par la tête quand je vois de telles scènes. Qui plus est, dans Il était une fois dans l'Ouest la plupart des protagonistes ne sont pas de si gros enfoirés que ça, à part évidemment Frank qui n'hésite pas à déglinguer des enfants, même de la manière la plus sadique qui soit. Mais pour Cheyenne comme pour l'Homme à l'harmonica, il y a vraiment un sentiment de bonté qui les traverse, visiblement notamment à l'égard de Jill McBian - jouée par Claudia Cardinale que je ne connaissais pas. Qui plus est, dans cet univers presque exclusivement masculin et viril il se trouve que Jill a un rôle plus qu'important et absolument pas cruche comme on pourrait s'y attendre. Charles Bronson a une dégaine impressionnante, une vraie présence, une belle stature qui fait effet tout au long du film. Son regard et son visage marqué alliés à l'instrument qui le caractérise l'harmonica lui donnent une dimension presque plus forte que celle de Clint Eastwood dans l'autre trilogie. Qui plus est, contrairement à l'homme sans nom de la trilogie du dollar, le personnage de Bronson nous dévoile un peu de son passé, ce qui est un léger début dans l'évolution Leonienne jusqu'à Il était une fois en Amérique et l'apogée du flashback. Jason Robards a également un regard, une classe qui donne à son personnage un caractère marquant. En conclusion, le film est brillant comme je m'y attendais. Il a comblé toutes mes attentes pendant presque 3 heures et je n'ai carrément pas vu le temps passer. Inoubliable et culte !
Il était une fois dans l’Ouest – Sergio Leone Il était une fois dans l’Ouest se dévoilait dans les salles obscures italiennes il y a cinquante ans. Mémoires du Cinéma’ retrace l’histoire de la conception de ce classique et chef-d’œuvre du cinéma signé Sergio Leone via les notes de production, la presse de l’époque, le regard de quelques grands réalisateurs, et plus encore… Il était une fois dans l’Ouest – affiche française Après les succès commerciaux de Pour une poignée de dollars suivi de Et pour quelques dollars, Sergio Leone tourne Le Bon, la Brute et le Truand, un troisième western et le dernier volet de ce qui va devenir la trilogie du dollar ». Trois films qui vont lancer la carrière de Clint Eastwood et donner une stature internationale à son réalisateur. Pourtant, ce dernier souhaite passer à autre chose. Il envisage d’adapter à l’écran The Hoods, le roman d’Harry Grey, dans lequel l’écrivain raconte son passé de gangster pendant la Prohibition. Compte tenu de sa notoriété, il espère convaincre les studios hollywoodiens… Un western pour une poignée de dollars Au début des années 1960, Sergio Leone a déjà acquis une solide expérience en tant qu’assistant-réalisateur. Il a ainsi travaillé sous la direction de Vittorio De Sica, Carmine Gallone, Mario Camerini, Mario Bonnard, mais aussi Robert Wise, William Wyler, Fred Zinnemann ou Robert Aldrich, bien qu’il se soit querellé avec le cinéaste lors du tournage de Sodome et Gomorrhe 1962. Malgré son péplum, genre à la mode à l’époque, Le Colosse de Rhodes, le premier film qu’il réalise en solo, Leone est au creux de la vague, comme beaucoup de réalisateurs italiens. Avec Pour une poignée de dollars et un budget dérisoire 200 000$, il s’attaque, sous le pseudonyme de Bob Robertson allusion au pseudonyme de son père Roberto Roberti, à un remake de Yojimbo, d’Akira Kurosawa, qu’il transpose dans le monde du western. L’initiative de tourner des westerns en Europe n’est pas nouvelle. Les Espagnols exploitent déjà le filon et les Allemands, avec la série des Winnetou, une adaptation des romans de Karl May, ont trouvé en Croatie leur nouveau Far West. Sergio Leone aurait souhaité une vedette hollywoodienne pour interpréter le rôle principal. Les noms de Charles Bronson, Henry Fonda et James Coburn ont été avancés. Pour des raisons budgétaires ou autres l’agent d’Henry Fonda ne lui aurait pas remis le script, la production renonce. Elle songe alors à Richard Harrison, un acteur américain de série B installé en Italie. L’accord ne se fait pas, mais celui-ci recommande cependant un certain Clint Eastwood, qui a entre autres l’avantage de monter à cheval. Il était une fois dans l’Ouest – Copyright Paramount Il était une fois l’Amérique… Peu optimiste sur le potentiel commercial de Pour une poignée de dollars, le distributeur opte pour une diffusion limitée en Italie, en septembre 1964. Le bouche à oreille va faire son effet et le film remporter un succès public inattendu, la critique étant partagée. Pour des problèmes de droits, il ne sortira aux États-Unis que dix-huit mois plus tard. Entre temps, Sergio Leone réalise Et pour quelques dollars de plus, puis Le Bon, la Brute et le Truand. Cette trilogie du dollar » ou de l’Homme sans nom » va donner ses lettres de noblesse au western spaghetti », lancer la carrière de Clint Eastwood et donner à son réalisateur une stature internationale. Cependant, Leone entend passer à autre chose. L’idée a germé dans son esprit pendant le tournage du Bon, la Brute et le Truand. Il veut adapter à l’écran The Hoods roman d’Harry Grey, le pseudonyme de Herschel Goldberg, dans lequel l’écrivain raconte son passé de gangster pendant la Prohibition… Il pense que sa notoriété va lui faciliter la tâche. Il aurait ainsi rencontré Warren Beatty, acteur et aussi producteur, alors dans une mauvaise passe, mais qui ne donne pas suite. Néanmoins, quelques mois plus tard, celui-ci interprétera et coproduira Bonnie and Clyde sous la direction d’Arthur Penn. Partenaire sur la Trilogie », United Artists refuse de se lancer dans l’aventure, tout comme Paramount. Le projet serait trop coûteux et peu rentable. Sergio Leone renonce à ce qui deviendra plus tard Il Etait une fois en Amérique mais finit par accepter les moyens que Paramount met à sa disposition pour réaliser un nouveau western… à la condition de garder le contrôle sur le film. Ce qu’il obtient. Développement de l’histoire Peu avant Noël 1966, dans une salle de cinéma qui vient de projeter Le Bon, la Brute et le Truand, Sergio Leone rencontre Bernardo Bertolucci et lui demande ce qu’il pense du film. Bertolucci a aimé et s’en explique. À la fin de la conversation, Leone lui propose de travailler sur le scénario de son nouveau film. Comme Bertolucci n’a rien en chantier depuis Prima della rivoluzione 1964, il accepte l’offre. Dario Argento, qui n’est encore que critique de cinéma, rejoint l’équipe. Entre janvier et mars 1967, ils revoient plusieurs westerns… américains. En février 1982, lors d’un entretien avec Christopher Frayling, l’un de ses biographes, Sergio Leone déclarera … l’idée de départ était d’utiliser certaines conventions du western américain, ainsi que toute une série de références à des westerns spécifiques pour raconter ma version de la naissance d’une nation. » et de poursuivre, … je voulais faire un film qui serait … un ballet des morts. Je voulais prendre les personnages les plus stéréotypés du western américain … pour rendre hommage au western et montrer les changements en cours à l’époque dans la société américaine. » Argento et Bertolucci élaborent une histoire. Leone confie ensuite ce premier jet, qui représente 80 pages, à Sergio Donati, script doctor » sur Et pour quelques dollars de plus et Le Bon, la Brute et le Truand, et scénariste sur trois westerns de Sergio Sollima, afin qu’il planche sur le scénario définitif, et donne un sens à l’histoire et de la substance »… Il était une fois dans l’Ouest – Copyright Paramount Le scénario Sur le quai d’une gare, dans les environs de Flagstone, une ville de l’Ouest américain, trois hommes vêtus de cache-poussière attendent un voyageur pour l’abattre. Mais ce mystérieux joueur d’harmonica, sans nom, est plus rapide et les tue. L’inconnu est à la recherche de Frank, un dangereux tueur à gages, pour se venger. Pour l’heure, Frank s’est mis au service de Morton, le patron d’une compagnie de chemin de fer dont le chantier progresse vers la côte Pacifique. Il est chargé d’intimider Brett McBain, le propriétaire d’un immense terrain pourtant désertique, Sweewater ». Expéditif, avec ses hommes il exécute froidement McBain et ses trois enfants. C’est par la voie ferroviaire que Jill arrive à Flagstone. Ancienne prostituée, elle a épousé en secret McBain à La Nouvelle-Orléans. Elle découvre la famille assassinée. Héritière de la propriété, elle décide de rester avant de se raviser. Harmonica », aidé de Cheyenne » un bandit en cavale, tentent de l’en dissuader et l’empêcher de vendre le domaine pour une bouchée de pain… Sergio Donati juge déterminante la contribution de Bertolucci à l’histoire. Son scénario demeure fidèle aux citations cinématographiques suggérées par le futur réalisateur de 1900, et développe également les personnages de Cheyenne » et de Morton. Cette mosaïque de grands moments de l’histoire du western fait notamment référence à Johnny Guitare Nicholas Ray, Le train sifflera trois fois Fred Zinemann ou L’homme des Vallées perdues George Stevens, La Prisonnière du désert John Ford, Le cheval de fer John Ford ou encore L’Homme qui tua Liberty Valance John Ford. Il était une fois dans l’Ouest – Henry Fonda, Claudia Cardinale, Sergio Leone, Charles Bronson et Jason Robards – Copyright Paramount Le casting Jusqu’à présent, les femmes n’avaient joué qu’un rôle secondaire dans les films de Sergio Leone. Pour le cinéaste, … c’est parce que mes personnages n’ont pas le temps de tomber amoureux ou de courtiser quelqu’un. Ils sont trop occupés à essayer de survivre ou à poursuivre leur objectif ». Pourtant, cette fois, exceptionnellement, il s’est laissé convaincre par Bertolucci. Comme le budget n’est pas un obstacle estimé entre 3 et 5 millions de $, Sergio Leone peut envisager un casting haut de gamme ». Un temps, Carlo Ponti a été intéressé pour produire le film, aussi, le nom de Sophia Loren, son épouse, a été avancé pour être Jill McBain, mais le réalisateur lui préfère Claudia Cardinale. Il aimerait pouvoir compter à nouveau sur Clint Eastwood. Mais ce dernier dit non. On parle aussi de Rock Hudson et de Warren Beatty, cependant, il a d’autres acteurs en vue. Il revient à la charge pour deux comédiens qu’il avait espéré engager précédemment. Si Charles Bronson accepte de jouer Harmonica », Henry Fonda refuse. Leone se rend aux États-Unis pour tenter de le convaincre. Le comédien finit par demander l’avis d’Eli Wallach qui l’encourage à saisir l’occasion. Kirk Douglas était intéressé par se glisser dans la peau de Cheyenne », mais c’est Jason Robards qui est retenu. En guise de clin d’œil au Bon, la Brute et le Truand, le cinéaste a songé à réunir de nouveau Clint Eastwood, Eli Wallach et Lee Van Cleef dans la scène d’ouverture. Devant le refus d’Eastwood, le réalisateur renonce à cette idée. Ce sont donc Jack Elam le dur d’une trentaine de westerns, Woodie Strode trois westerns sous la direction de John Ford et Al Mullock déjà au générique du Bon, la Brute… qui devinrent les trois tueurs. Charles Bronson et Henry Fonda – Il était une fois dans l’Ouest – Copyright Paramount Le tournage, la production Tandis que le scénario commence à prendre forme, Sergio Leone part en repérages aux États-Unis. Il se rend dans le désert du Colorado, d’Arizona et du Nouveau-Mexique. Un moment particulier de ce séjour avec la visite guidée du site de Monument Valley », haut lieu du cinéma de John Ford, en compagnie du chef opérateur Tonino Delli Colli et du responsable des décors Carlo Simi. Le réalisateur n’en délaisse pas pour autant les studios de Cinecittà à Rome, pour une bonne partie des intérieurs, et bien sûr le sud de l’Espagne, berceau de westerns méditerranéens et cadre de sa trilogie. C’est à La Calahorra, non loin de Guadix, province de Grenade, que sera filmée la séquence d’ouverture et construite la ville de Flagstone ». Quant à Sweetwater », la propriété des McBain, elle trouvera place près de Tabernas, dans la province d’Almeria. Ainsi, la carriole conduite par Sam Paolo Stoppa et qui transporte Jill depuis la gare aura effectué l’une des plus longues randonnées de l’histoire du cinéma. De l’Espagne, elle est passée par Monument Valley avant de regagner l’Andalousie pour arriver à la ferme des McBain. À l’approche du tournage, la production frôle la catastrophe. Henry Fonda a cru bon de porter des lentilles de contact pour changer la couleur de ses yeux bleus, ainsi qu’une moustache. Agacé, Sergio Leone lui a fait tout enlever. Quant à Jason Robards, c’est ivre qu’il se présente au réalisateur, risquant d’être mis à la porte sur le champ. Par chance, il n’y eut rien à lui reprocher par la suite. Les premières images sont tournées le 8 avril 1968 à Cinecittà , avec la scène d’amour entre Jill et Frank. Le clap de fin sera donné en juillet. Claudia Cardinal – Il était une fois dans l’Ouest – Copyright Paramount L’accueil Coproduction italo-américaine, C’era una volta il West sort en décembre 1968 en Italie. Malgré le très bon accueil du public italien, le film ne connaîtra pas le même engouement que les trois précédents westerns de Leone. Aux États-Unis, il est présenté à New York en avant première dans deux salles le 25 mai 1969, avant sa sortie dans 24 salles, le 16 juillet. Afin de gagner une séance de plus par jour, Paramount invoque l’accueil mitigé lors de la première pour procéder à des coupures 20 minutes d’après certaines sources, 30 selon d’autres qui dénaturent l’œuvre. Cette version dite internationale » connaîtra l’échec sur le marché anglo-saxon. Sur le territoire étasunien il ne fera que 1/6ème des recettes du Bon, La Brute et Le Truand, plus rapide et moins bavard ». L’assassinat d’un enfant et le rôle à contre-emploi d’Henry Fonda peuvent expliquer cet échec commercial. Il Etait une fois dans l’Ouest, dans sa copie intégrale, sera pourtant un succès au box-office international, notamment en France et en Allemagne, dès sa sortie en 1969. Pour la critique, tant aux États-Unis que dans les pays où le film est distribué, en dehors de quelques exceptions, les avis sont mitigés voire hostiles. Parmi les réactions négatives, il a été reproché à Sergio Leone d’avoir usurpé et dénaturé l’histoire de l’Ouest américain, alors qu’en fait il détournait les conventions du western. Cependant, au fil du temps, à l’image de 2001 L’Odyssée de l’espace, de Stanley Kubrick, le film va être apprécié à sa juste valeur. Plusieurs critiques vont même revenir sur leur jugement initial et reconnaître leur erreur cf Jean A. Gili ci-dessous. Il était une fois la Révolution sortira en 1971 et Il était une fois en Amérique en 1984. Le dernier volet de sa seconde trilogie et son dernier film. Victime d’une crise cardiaque, Sergio Leone meurt à Rome le 30 avril 1989 sans avoir pu mener à bien son projet sur le siège de Leningrad pendant la Seconde Guerre mondiale. Il était une fois dans l’Ouest – Charles Bronson, Claudia Cardinale, Sergio Leone – Copyright Paramount Le cinéma de Sergio Leone Le cinéaste déclara un jour Ennio Morricone n’est pas mon musicien. Il est mon scénariste. J’ai toujours remplacé les mauvais dialogues par de la musique, soulignant un regard. » À l’instar de ses autres autres longs métrages, la musique du compositeur est indissociable du film. Composés en amont, les morceaux musicaux de Il Etait une fois dans l’Ouest étaient joués sur le plateau avant ou pendant le tournage afin de mettre les acteurs dans l’ambiance, de créer des rythmes ». À chaque personnage correspondait un thème. Ainsi l’homme à l’harmonica » est-il personnifié par les quelques notes stridentes de son instrument. Mais Leone jongle aussi avec des moments quasi silencieux, comme dans la scène d’ouverture, la longue attente des trois tueurs sur le quai de la gare, où l’on n’entend qu’une mouche bourdonner, des gouttes d’eau tomber sur un chapeau ou des articulations de doigts craquer. Le souci poussé des détails réalistes, qui ne doivent pas être confondus avec l’exactitude historique » précisait Leone, le rythme lent, le temps dilaté, à un tel point qu’il en devient presque irréel ou l’alternance de plans larges le trajet de la carriole à Monument Valley » et de très gros plans, notamment sur le regard des personnages, sont quelques-unes des autres caractéristiques du cinéma de Sergio Leone.
Alors qu’Il était une fois dans l’Ouest vient de fêter ses 50 ans, le moment est idéal pour revenir sur sa formidable force, et les raisons qui font de ce western crépusculaire l’un des sommets de la carrière du maître italien du western Sergio Leone. Synopsis Alors qu’il prépare une fête pour sa femme, Bet McBain est tué avec ses trois enfants. Jill McBain hérite alors des terres de son mari, terres que convoite Morton, le commanditaire du crime. Mais les soupçons se portent sur un aventurier, Cheyenne… Critique Les années 60 voient les derniers soubresauts du glorieux western classique, né avec La Chevauchée fantastique en 1939, et notamment arbitré par des cinéastes emblématiques comme John Ford La Prisonnière du désert, 1956 ou Howard Hawks Rio Bravo, 1959, disparaître, au profit d’une nouvelle génération dotée d’un regard neuf sur le genre. Deux des réalisateurs dominants au sein de cette période sont sans conteste Sam Peckinpah, qui impose sa vision apocalyptique et violente de l’Ouest américain avec, entre autres, La Horde sauvage 1969, et Sergio Leone, qui dynamite le genre tout en imposant un visage celui de Clint Eastwood avec sa trilogie du dollar Pour une poignée de dollars, 1964 ; Pour quelques dollars de plus, 1965 ; Le Bon, la brute et le truand, 1966 avant d’y mettre un point final avec Il était une fois dans l’Ouest. Figures masculines crasseuses brandies au plus près de la caméra, rythme rappelant davantage le cinéma japonais et violence renforcée cette nouvelle façon de filmer la conquête de l’Ouest s’imposa, avec un succès allant croissant au fil des longs-métrages. Pourtant, alors qu’il sort en 1966 du triomphe du Bon, la brute et le truand, Leone a le sentiment d’avoir fait le tour de ce pan de l’Histoire américaine, et souhaite s’atteler à l’adaptation du livre de Harry Grey The Hoods 1952 – chose qu’il parviendra finalement à mener à bien et qui deviendra en 1984 Il était une fois en Amérique. Or, si tous les studios font les yeux doux au maître italien, c’est pour qu’il réalise un nouvel opus à sa trilogie – triptyque pourtant clos de manière définitive avec le départ du Bon » à la fin du Bon, la brute et le truand, le personnage se dirigeant vers les intrigues des deux précédents films. Leone, bien qu’agacé, ne cédera que face au patron de la Paramount, qui lui accordera toute la liberté nécessaire pour la conception de ce nouveau western. © Paramount Pictures – Splendor Films Il était une fois dans l’Ouest un western funèbre Le choix du cinéaste est alors de réaliser à la fois la quintessence de son style, l’apporter à un niveau encore jamais effleuré auparavant, et d’aller dans une direction complètement différente de ses précédentes œuvres Il était une fois dans l’Ouest sera crépusculaire, lent et funèbre, peinture de la fin d’un monde et de la naissance d’un nouveau. Du monde qui tombe en poussière, Leone invoque les archétypes le mystérieux vengeur mutique Charles Bronson, monolithique joueur d’harmonica au charisme brut, le bandit romantique Jason Robards, roublard et délicieux, le tueur sans pitié Henry Fonda dans un contre-emploi où jamais les yeux bleus n’ont à ce point paru terrifiants et la prostituée incarnée par Claudia Cardinale, figure féminine au centre du récit – malgré sa passivité, elle seule est appelée à subsister dans l’époque qui s’ouvre. Et, tandis que ces visions d’un autre monde se pourchassent, une nouvelle ère advient, où le pouvoir n’est plus matérialisé par le maniement du colt ou la promptitude à appuyer sur la gâchette, mais par l’argent tiré du progrès et de l’expansion du chemin de fer à travers les terres arides. © Paramount Pictures – Splendor Films Une mise en scène à son meilleur. Outre le talent évident de l’entièreté des acteurs conviés à cette ballade mortuaire, Leone sait les magnifier à l’aide de sa caméra, en une mise en scène soulignant les traits de leurs faciès en de nombreux gros plans, et la splendeur d’une reconstitution immense de l’Ouest américain. Le réalisateur pousse à son paroxysme l’effet de dilatation du temps qui apparaissait dans quelques séquences de ses précédentes œuvres, et accouche de nombre de scènes prodigieuses. Le duel introductif à la gare, le massacre de la famille par l’infâme Frank ou l’entrée en scène de Cheyenne pour ne citer que la première demi-heure du long-métrage sont des instants de cinéma sensationnels, atteignant un degré de pureté rarement effleuré dans l’histoire du septième art. Une bande originale légendaire pour un triomphe français En sus des choix de mise en scène et de découpage, la force mythique du film provient en grande partie de la bande-son, composée en amont des prises de vue par Ennio Morricone, qui fait montre, pour chacun des thèmes musicaux, d’un talent extraordinaire. Le discours n’a ici que peu de place, Leone symbolisant les rapports de force et l’avancée de l’intrigue avant tout par l’image. Toutefois, les dialogues, quand ils n’explicitent pas les événements, se révèlent toujours percutants et délicieusement écrits. Il était une fois d’ans l’Ouest connaîtra un grand succès, notamment en France aux États-Unis, la version remontée par le studio n’attirera guère les foules, et constituera un nouvel échelon dans la carrière de Sergio Leone, transcendant ses trois premiers westerns déjà révolutionnaires, et initiant une nouvelle trilogie – le deuxième opus étant Il était une fois la révolution – dont le style, plus lent, et le ton, plus pessimiste, atteindront leur pinacle avec un autre de ses chefs-d’œuvre, Il était une fois en Amérique, que le cinéaste lui-même reconnaissait comme son plus complet aboutissement. Toutefois, au sein d’un genre pour le moins broussailleux, Il était une fois dans l’Ouest constitue l’un des meilleurs westerns jamais réalisés, et représente bien plus largement un monument de cinéma. Critique Jean-Paul de Harma Les westerns spaghettis sur CinéDweller © Paramount Pictures – Splendor Films
Réservé aux abonnés Publié le 07/08/2020 à 0743, Mis à jour le 07/08/2020 à 0743 Charles Bronson, l’homme à l’harmonica», qui succède à Clint Eastwood, est magnétique on dirait un Apache aux yeux bleus qui transpercent des paupières quasiment closes. ©Rue des Archives/Collection CSF LES FILMS QUI ONT RÉVOLUTIONNÉ LE SEPTIÈME ART 4/7 -Chaque week-end, gros plan sur un long-métrage qui a, d’un point de vue formel, bouleversé l’histoire du cinéma. Cette semaine, le classique de Sergio Leone… Années 1960, années pop… Le western - considéré par beaucoup comme le seul art inventé par les Américains avec le jazz - a fait son temps après avoir connu son âge d’or durant la décennie précédente. Ses ténors s’appelaient Raoul Walsh, Howard Hawks, Anthony Mann, Henry Hathaway et, le maître absolu, John Ford. Les stars étaient John Wayne, Robert Mitchum, James Stewart, Richard Widmark, Randolph Scott, Kirk Douglas et même le crooner Dean Martin. Autres temps, autres mœurs, les sixties ont ringardisé ce genre très formaté. Et c’est un Italien qui a tout réinventé. Il tournait ses films en Espagne et dirigeait un obscur acteur américain à qui il ne pouvait dire un mot en anglais. Par conséquent, il n’existe pas de versions originales de ces premiers westerns spaghetti», doublés en post-synchronisation en fonction des pays où ils devaient lire aussiLe compositeur Ennio Morricone, fidèle collaborateur de Sergio Leone, est mortSergio Leone s’est fait la main avec deux films fauchés, Pour une poignée de dollars inspiré d’un film de Kurosawa et Pour quelques dollars de… Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 80% à sa liberté, c’est cultiver sa à lire votre article pour 0,99€ le premier mois Déjà abonné ? Connectez-vous
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