Unconseil Ă©prouvĂ©, le citoyen convoquĂ© peut tĂ©lĂ©phoner Ă  la gendarmerie (ou Ă  la police) et demander Ă  parler au gendarme dont le nom doit obligatoirement ĂŞtre mentionnĂ© sur la convocation avec sa qualitĂ© soit OPJ (officier de police judiciaire) soit APJ (agent de police judiciaire). Dès qu’il a le gendarme en ligne, il faut lui SuiteĂ  une convocation Ă  une audition en gendarmerie ou Ă  la police en droit pĂ©nal et droit routier, il est judicieux de prendre conseil afin d’être rassurĂ© et accompagner pour la procĂ©dure Ă  suivre. Beaucoup de choses importantes se jouent lors de cette audition ! Le point avec MaĂ®tre SIRET Bonjour je viens de recevoir par courrier non recommandé une convocation au bureau de police (pour le 09/03). Le nom du brigadier est rens Poursuivipour une affaire de faux et usage de faux, il a Ă©tĂ© arrĂŞtĂ© samedi soir dernier Ă  Mahajanga. SitĂ´t après son arrestation, Rocco fut dĂ©tenu au poste de la Police avant son Plusieursbanques ont Ă©tĂ© victimes de cette escroquerie qui s'Ă©lève Ă  80 000 €. Une femme est mise en examen. Lusage de faux L’article 441-1 du Code pĂ©nal ne donne aucune prĂ©cision sur l’usage de faux. L’infraction est constituĂ©e dès lors que l’auteur utilise en connaissance de cause un T2d9F. Comment prouver un faux et usage de faux en Ă©criture ? La falsification Ă  main libre l'individu s'exerce, Ă  partir d'un ou plusieurs modèles qu'il a sous les yeux, Ă  reproduire le plus fidèlement possible l'Ă©criture ou la signature qu'il veut imiter, en prenant garde de conserver une rapiditĂ© scripturale, une continuitĂ© du mouvement, donnant ainsi Ă  cet Ă©crit ou signature un aspect naturel et spontanĂ©. Mais on ne peut tout imiter, mĂŞme si l'on est un faussaire averti. Les proportions graphiques, la conception spatiale d'auteur, la pression, la biomĂ©trie axiale ou les traits d'attaque et d'Ă©chappement, parmi d'autres Ă©lĂ©ments, tĂ©moigneront Ă  propos de l'imitation. L'imitation Servile l'imitateur s'efforce de reproduire le plus fidèlement et le plus exactement possible un modèle. Le faussaire s'arrĂŞte presque uniquement sur l'aspect pictural. Ce procĂ©dĂ© d'imitation est le plus simple Ă  identifier, car l’écriture comporte de traits hĂ©sitants, de tremblements, de torsions, de reprises Ă©trangères au graphisme du scripteur de rĂ©fĂ©rence, la spontanĂ©itĂ© et l’homogĂ©nĂ©itĂ© Ă©tant normalement compromises. L’imitation par dĂ©calquage dans ce cas, le faussaire utilise une feuille carbone, une pointe sèche, ou il procède tout simplement par transparence. Il s’agit du procĂ©dĂ© le plus utilisĂ© par les faussaires, mais le plus rapide Ă  identifier, car toute manipulation physique laisse des traces sur le support. Ă€ l’aide d’une loupe grossissante ou d’un microscope d’infrarouges, l'analyste peut identifier un double sillon parallèle aux gestes graphiques. Par ailleurs, le graphite de la feuille carbone et des crayons Ă  papier, laisse toujours des particules microscopiques, mĂŞme après gommage, parmi les fibres du support papier, visibles sous radiation infrarouge. L'Ă©criture de fantaisie le faussaire ne connaĂ®t pas l'Ă©criture ou la signature de la personne dont il usurpe l'identitĂ©. Il ne cherche pas Ă  imiter un modèle authentique. Il laisse sur le document un graphisme Ă©tranger au scripteur prĂ©sumĂ©. L'Ă©criture authentique, intentionnellement modifiĂ©e. Un individu conteste une pièce qu'il a pourtant rĂ©digĂ©e et signĂ©e. Évidemment, il peut arriver que la signature soit apposĂ©e sur le document dans des conditions particulières, par exemple sous l'influence de l'alcool et qu'il ne s'en souvienne pas de l'avoir signĂ©. Dans de nombreux cas toutefois, le signataire modifie volontairement le graphisme habituel, dans le but de le dĂ©savouer par la suite. Les faux par montage. Toutes les techniques d'impression et de reproduction prĂ©sentes sur le marchĂ© de l'imagerie numĂ©rique peuvent ĂŞtre utilisĂ©es, mais elles sont toujours repĂ©rables sur les documents. Vous ĂŞtes mis en cause dans une affaire de faux et usage de faux ? Consultez un avocat Avi Bitton Avocats – 01 46 47 68 42 – avocat DĂ©finition l’article 441-1 du Code pĂ©nal dispose que constitue un faux toute altĂ©ration frauduleuse de la vĂ©ritĂ©, de nature Ă  causer un prĂ©judice et accomplie par quelque moyen que ce soit, dans un Ă©crit ou tout autre support d’expression de la pensĂ©e qui a pour objet ou qui peut avoir pour effet d’établir la preuve d’un droit ou d’un fait ayant des consĂ©quences juridiques. » Le faux et l’usage de faux sont des infractions distinctes. Ainsi, l’auteur d’un faux, condamnĂ© pour cette infraction, peut Ă©galement ĂŞtre condamnĂ© pour l’usage de ce faux Crim., 30 mars 1854. ElĂ©ment matĂ©riel Le faux Le support du faux Il ne peut y avoir de faux que sur un support Ă©crit ou un support d’expression de la pensĂ©e. Le support Ă©crit peut ĂŞtre manuscrit ou dactylographiĂ©. Le support d’expression de la pensĂ©e renvoie Ă  tous les supports informatiques tels que les DVD, les CD, mais aussi les bandes magnĂ©tiques ou les films. La valeur probatoire du faux Le faux n’est constituĂ© que dès lors que le document falsifiĂ© Ă  une valeur probatoire, c’est-Ă -dire qu’il peut servir de preuve d’un droit ou d’un fait ayant des consĂ©quences juridiques ». Ainsi, des Ă©crits soumis Ă  vĂ©rification et discussion, tels que des notes, des factures, ne constituent pas des faux au titre de l’article 441-1 Crim. 12 De mĂŞme, de simples dĂ©clarations Ă©tablies par un prĂ©venu en sa propre faveur ne reprĂ©sentent que ses seules affirmations sujettes Ă  vĂ©rification. Crim., 7 mars 1972. A contrario, des dĂ©comptes de remboursement de prestations sociales Ă©tablies sur papier, Ă  partir de donnĂ©es erronĂ©es introduite de manière frauduleuse dans le système informatique constituent des faux documents Crim., 24 janv. 2001. Tel est Ă©galement le cas d’un document fabriquĂ© puis produit en justice sous forme de photocopie, au cours d’une instance civile, dès lors que le document a Ă©tĂ© versĂ© aux dĂ©bats, donc susceptible d’avoir une valeur probatoire et entraĂ®nant des effets juridiques Crim., 16 nov. 1995. L’altĂ©ration de la vĂ©ritĂ© L’article 441-1 du Code pĂ©nal ne donne aucune prĂ©cision sur les moyens utilisĂ©s pour falsifier le document, indiquant seulement qu’elle est accomplie par quelque moyen que ce soit ». En pratique, la jurisprudence effectue une distinction entre le faux matĂ©riel et le faux intellectuel. a Le faux matĂ©riel Le faux matĂ©riel renvoie Ă  la falsification physique d’un support Ă©crit. Cette falsification peut ĂŞtre constituĂ©e par l’apposition d’une fausse signature Crim., 11 janv. 1956, l’imitation d’une signature Crim., 2 oct. 2001, le fait de guider la main du signataire dĂ©pourvu de luciditĂ© Crim., 30 Ainsi, l’altĂ©ration des feuilles de paye de salariĂ©s d’une entreprise Crim., 13 mars 1968, du rapport d’un commissaire aux comptes Crim., 12 janv. 1981, d’un relevĂ© bancaire Crim., 25 nov. 1975 sont des faux. Le faux matĂ©riel peut Ă©galement ĂŞtre constituĂ© par la fabrication d’un document. Tel est Ă©galement le cas lors de l’établissement de bons constant des livraisons fictives Crim, 5 janv. 1978, de la reproduction du papier Ă  entĂŞte d’une sociĂ©tĂ© Crim., 7 fĂ©vr. 1973. Le fait que les Ă©nonciations du document ainsi fabriquĂ© soient en partie exactes n’écarte pas la qualification de faux Crim., 31 janv. 1994. b Le faux intellectuel Le faux intellectuel ne modifie pas le support mais le contenu du document falsifiĂ©. C’est donc la vĂ©racitĂ© et non pas l’authenticitĂ© du document qui est atteinte. Tel est le cas d’une fausse position comptable, d’une omission intentionnelle de certaines Ă©critures ou de l’inscription d’écritures inexactes dans les comptes d’une entreprise Crim., 25 janv. 1982. La distinction entre faux matĂ©riel et faux intellectuel peut ĂŞtre parfois difficile Ă  faire. Tel est le cas lorsque des clauses sont ajoutĂ©es sur un document. Cet ajout atteint l’authenticitĂ© du document mais aussi sa vĂ©racitĂ©. Le prĂ©judice rĂ©sultant de l’altĂ©ration Le faux, matĂ©riel ou intellectuel, n’est punissable que s’il peut en rĂ©sulter un prĂ©judice, qu’il soit actuel ou Ă©ventuel Crim., 15 juin 1962. La jurisprudence a retenu une dĂ©finition très extensive du prĂ©judice, qui peut ĂŞtre matĂ©riel, moral, affecter un intĂ©rĂŞt privĂ© ou social Crim., 5 nov. 1903. Le faux est donc une infraction formelle, le rĂ©sultat n’a pas Ă  ĂŞtre atteint pour que l’infraction soit constituĂ©e. L’usage de faux L’article 441-1 du Code pĂ©nal ne donne aucune prĂ©cision sur l’usage de faux. L’infraction est constituĂ©e dès lors que l’auteur utilise en connaissance de cause un document falsifiĂ©, susceptible de causer un prĂ©judice Ă  un tiers. CONTACTEZ LE CABINET ElĂ©ment moral L’élĂ©ment moral du faux matĂ©riel rĂ©sulte de la conscience, pour l’auteur, de l’altĂ©ration de la vĂ©ritĂ©, dans un document susceptible d’être utilisĂ© comme Ă©lĂ©ment probatoire ou ayant des consĂ©quences juridiques Crim., 3 mai 1995. En matière de faux matĂ©riel, l’élĂ©ment moral est constituĂ© par la conscience de la faussetĂ© des dĂ©clarations par leur auteur. RĂ©pression A. Les personnes physiques Le faux et l’usage de faux ainsi que la tentative sont punis de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 € d’amende. Les personnes physiques encourent Ă©galement des peines complĂ©mentaires, telles que l’interdiction des droits civiques, civils et de famille, l’interdiction d’exercer une fonction publique ou une profession, l’exclusion des marchĂ©s publics, la confiscation de la chose qui a servi Ă  commettre l’infraction ou qui en est le produit. Les Ă©trangers coupables de faux encourent Ă©galement l’interdiction du territoire français. B. Les personnes morales L’article 441-12 du Code pĂ©nal prĂ©voit que les personnes morales sociĂ©tĂ©s, associations, … peuvent ĂŞtre dĂ©clarĂ©es coupables du dĂ©lit de faux et d’usage de faux. Elles encourent une amende dont le montant est portĂ© au quintuple de celui prĂ©vu pour les personnes physiques ainsi que les peines prĂ©vues par l’article 131-39 dissolution, interdiction d’exercer une activitĂ©, confiscation de biens, …. Vous ĂŞtes mis en cause dans une affaire de faux et usage de faux ? Prenez conseil auprès d’un avocat Avi Bitton Avocats TĂ©l 01 46 47 68 42 Courriel avocat Revue de presse Audition de Avi Bitton, Avocat, sur le projet de rĂ©forme en matière de crimes sexuels vidĂ©o, AssemblĂ©e nationale DĂ©lĂ©gation aux droits des femmes, 19 dĂ©cembre 2017. Comptes 2012 du Barreau de Paris la Cour de cassation confirme leur annulation », Dalloz ActualitĂ©s, 6 octobre 2017. Scandale au barreau de Paris – Avi Bitton “Il faut que la justice enquĂŞte » version PDF, Le Point, 25 septembre 2017. Fraude fiscale une première relaxe dans le dossier Falciani – Avi Bitton », Le Figaro, 31 mai 2017. La petite affaire Bettencourt qui agite le Barreau de Paris », Nouvel Obs, 16 avril 2017. Le crime de Maincy », Ă©mission L’heure du crime’, RTL, 2 fĂ©vrier 2017. Sans mobile », reportage 7 Ă  8, TF1, 22 janvier 2017. Assassinat de Marie 20 ans de rĂ©clusion pour la mère – Avi Bitton Avocat », La RĂ©publique de Seine-et-Marne, 9 janvier 2017. Une femme condamnĂ©e Ă  20 ans de prison pour l’assassinat de sa fille », L’Express, 9 janvier 2017. Une mère accusĂ©e d’avoir Ă©touffĂ© sa fille devant les assises », LibĂ©ration, 4 janvier 2017. Interview de Avi Bitton audio, Radio France, 4 janvier 2017. La maman accusĂ©e d’avoir tuĂ© sa fille passait passait pour une bonne mère », Le Parisien, 4 janvier 2017. Une mère soupçonnĂ©e d’infanticide jugĂ©e aux assises », Le Point, 3 janvier 2017. Le beau-père violeur condamnĂ© vingt ans après les faits », Le Parisien, 7 dĂ©cembre 2016. L’aide juridictionnelle pour les terroristes remise en cause ? » vidĂ©o, I-TĂ©lĂ©, 23 novembre 2016. Ils se battent pour que les terroristes remboursent leurs frais de dĂ©fense », L’Express, 23 novembre 2016. C’est quoi, encore, cette affaire Deschamps ? », So Foot, 17 avril 2016. Sur la piste des millions du Bâtonnier », Canard enchaĂ®nĂ©, 23 mars 2016. Manuel de survie en situation de chantage », So Foot, 16 octobre 2015. L’ancien pompier condamnĂ© Ă  8 ans de prison pour avoir tentĂ© de tuer sa compagne », La RĂ©publique, 3 octobre 2015. Huit ans de prison pour avoir tentĂ© de tuer son ex », Le Parisien, 2 octobre 2015. Interview de Avi Bitton sur l’affaire Dominique Strauss-Kahn – Carlton de Lille, France 24 TV, 12 juin 2015. Du rififi Ă  l’Institut Curie », L’Express, 21 mai 2015. TempĂŞte au barreau de Paris autour des avocats commis d’office », L’Express, 10 avril 2015. Un concert de punk annulĂ© pour incitation au viol’ », Le Monde, 26 mars 2015. Can Paris or any other city really sue a TV station – even if it is Fox News? », The Guardian, 23 janvier 2015. Des victimes de viol rĂ©clament un nouveau procès », L’Express, 3 mars 2014. Exclusif. Affaire DieudonnĂ© des appels aux dons illĂ©gaux ? », Le Point, 5 janvier 2014. L’inceste », interview BFM TV journal 12-15, 28 janvier 2014. Loi sur la prostitution l’inquiĂ©tude des policiers », interview I-TĂ©lĂ© Galzi jusqu’à minuit, 4 dĂ©cembre 2013. Non-lieu pour DSK contre renvoi en correctionnelle qui a raison dans l’affaire du Carlton ? », France TV Info, 8 aoĂ»t 2013. Condamnation de la sociĂ©tĂ© J. par la Cour d’appel de Paris le 10 avril 2013 », Association contre les Violences faites aux Femmes au Travail AVFT, 10 avril 2013. Interview de Avi Bitton sur la condamnation de la Natixis pour discrimination raciale, France Inter, 28 dĂ©cembre 2012. Interview de Avi Bitton sur la condamnation de la Natixis pour discrimination raciale, I-TĂ©lĂ©, 28 dĂ©cembre 2012. Natixis condamnĂ©e pour discrimination raciale envers un de ses cadres – Cabinet Avi Bitton », Le Monde, 27 dĂ©cembre 2012. Jean-Claude Biguine sous le coup d’une enquĂŞte pour abus de biens sociaux », Les Echos, 18 octobre 2012. Vers la fin de la peine de mort ? », Debate, France 24 anglais, interview de Me Avi Bitton sur l’abolition de la peine de mort dans le monde, 11 octobre 2012. Les auto-entrepreneurs », interview de Me Avi Bitton sur le dĂ©lit de travail dissimulĂ©, L’écho des lois, La ChaĂ®ne Parlementaire – LCP, 13 octobre 2012. Chronique hebdomadaire d’une violence quotidienne », Le Point, 7 septembre 2012. RuinĂ©e par un virement, elle assigne sa banque », Le Parisien, 14 juin 2012. Harcèlement au travail », Aligre FM, 20 avril 2012. Condamnation pour harcèlement sexuel d’un fleuriste parisien par le Conseil de prud’Hommes de Paris », site de l’Association europĂ©enne contre les violences faites aux femmes au travail AVFT, 12 mars 2012. Les avocats au secours des juges », Le Point, 20 fĂ©vrier 2012. DSK bientĂ´t confrontĂ© Ă  Tristane Banon », Le Figaro, 23 septembre 2011. Affaire Anne Caudal peut-on juger son assassin mort ? », Sud Radio, 30 aoĂ»t 2011. Un homme en dĂ©tention pour avoir transmis sciemment le sida », Le Monde, 3 aoĂ»t 2011. Attentat de Marrakech le sort des victimes est entre les mains de la justice marocaine », L’Express, 30 juillet 2011. Suivez-nous La gendarmerie de la Haute-Vienne alerte en ce dĂ©but octobre 2021 sur une recrudescence de mails frauduleux contenant des soi-disants convocations Ă  propos de "site pornographique" ou de "pĂ©dopornographie". Il s'agit d'une arnaque, aucune convocation ne se faisant par mail. La gendarmerie de la Haute-Vienne alerte en ce dĂ©but octobre 2021 sur une recrudescence de mails frauduleux contenant des soi-disants convocations Ă  propos de "site pornographique" ou de "pĂ©doponographie". Il s'agit d'une arnaque, aucune convocation ne se faisant par mail."Depuis quelques semaines, nous constatons une montĂ©e en puissance de mails frauduleux avec de fausses convocations pour sites pornographiques ou pĂ©dopornographie. Beaucoup de personnes ne sont pas Ă  l'aise avec ça, ils paniquent et cliquent sur n'importe quoi" nous explique l'officier de permanence au centre de la gendarmerie de Haute-Vienne. Une situation qui s'explique d'autant plus facilement que les identitĂ©s utilisĂ©es sont celles de vrais officiers comme Christian Rodriguez, le directeur gĂ©nĂ©ral de la gendarmerie qui apparaĂ®t sur le mail frauduleux ci-dessous reçu le 4 octobre 2021 Les avertissements sont mal orthographiĂ©s, menaçants et disproportionnĂ©s, comme on peut le lire ci-dessus "Passer le dĂ©lai de 72 heures, nous entamerons une procĂ©dure formelle Ă  savoir un mandat d'arrĂŞt. Vos coordonnĂ©es ainsi que votre portrait photo seront transmis Ă  tous les organismes de protection de l'enfant ainsi qu'aux MĂ©dias de masse pour une large diffusion de vos actes", ce qui est absolument faux. Le destinataire est invitĂ© Ă  "faire parvenir ses justifications par mail. Par retour de mail, les destinataires peuvent ensuite ĂŞtre invitĂ©s Ă  communiquer des documents officiels ou Ă  payer une certaine somme. En fĂ©vrier 2021, nos confrères de France Inter faisaient Ă©tat d'une personne Ă  qui on avait demandĂ© de payer jusqu'Ă  18 000 €.En Haute-Vienne, le numĂ©ro d'urgence des gendarmes, le 17, reçoit en ce dĂ©but octobre 2021 entre 5 et 10 appels par jour minimum Ă  propos de ces mails. "L'autre jour, poursuit l'officier, nous avons deux personnes de plus de 90 ans qui se sont prĂ©sentĂ©es Ă  la caserne de Limoges, et elles Ă©taient en pleurs !". On n'envoie jamais de convocation pour une plainte par mail. Si vous la recevez, il faut tout de suite la mettre dans les spams et en cas de doute, appeler la gendarmerie locale qui est près de chez vous, mais pas le de permanence au centre opĂ©rationnel de gendarmerie de Haute-VienneLes moyens pour repĂ©rer une arnaque sont les suivants VĂ©rifier l’adresse mail. Les gendarmeries et services de police utilisent une adresse officielle du Ministère de l'intĂ©rieur et non pas “outlook, gmail... " etcVĂ©rifier l’orthographe car ces messages sont souvent remplis de fautes. Une enquĂŞte de police ne peut pas avoir comme consĂ©quence la publication de soi-disantes preuves en cas de non-rĂ©ponse puisque chaque accusĂ© dispose de la prĂ©somption d’innocence et doit ĂŞtre jugĂ© au tribunal. ChronoLĂ©gi Chapitre Ier Des faux Articles 441-1 Ă  441-12 »Version Ă  la date format JJ/MM/AAAAou duCode pĂ©nalVersion en vigueur au 23 aoĂ»t 2022Masquer les articles et les sections abrogĂ©sConstitue un faux toute altĂ©ration frauduleuse de la vĂ©ritĂ©, de nature Ă  causer un prĂ©judice et accomplie par quelque moyen que ce soit, dans un Ă©crit ou tout autre support d'expression de la pensĂ©e qui a pour objet ou qui peut avoir pour effet d'Ă©tablir la preuve d'un droit ou d'un fait ayant des consĂ©quences faux et l'usage de faux sont punis de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d' faux commis dans un document dĂ©livrĂ© par une administration publique aux fins de constater un droit, une identitĂ© ou une qualitĂ© ou d'accorder une autorisation est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d' du faux mentionnĂ© Ă  l'alinĂ©a prĂ©cĂ©dent est puni des mĂŞmes peines sont portĂ©es Ă  sept ans d'emprisonnement et Ă  100 000 euros d'amende lorsque le faux ou l'usage de faux est commis 1° Soit par une personne dĂ©positaire de l'autoritĂ© publique ou chargĂ©e d'une mission de service public agissant dans l'exercice de ses fonctions ;2° Soit de manière habituelle ;3° Soit dans le dessein de faciliter la commission d'un crime ou de procurer l'impunitĂ© Ă  son dĂ©tention frauduleuse de l'un des faux documents dĂ©finis Ă  l'article 441-2 est punie de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d' peine est portĂ©e Ă  cinq ans d'emprisonnement et Ă  75 000 euros d'amende en cas de dĂ©tention frauduleuse de plusieurs faux faux commis dans une Ă©criture publique ou authentique ou dans un enregistrement ordonnĂ© par l'autoritĂ© publique est puni de dix ans d'emprisonnement et de 150 000 euros d' du faux mentionnĂ© Ă  l'alinĂ©a qui prĂ©cède est puni des mĂŞmes peines sont portĂ©es Ă  quinze ans de rĂ©clusion criminelle et Ă  225 000 euros d'amende lorsque le faux ou l'usage de faux est commis par une personne dĂ©positaire de l'autoritĂ© publique ou chargĂ©e d'une mission de service public agissant dans l'exercice de ses fonctions ou de sa fait de procurer frauduleusement Ă  autrui un document dĂ©livrĂ© par une administration publique aux fins de constater un droit, une identitĂ© ou une qualitĂ© ou d'accorder une autorisation est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d' peines sont portĂ©es Ă  sept ans d'emprisonnement et Ă  100 000 euros d'amende lorsque l'infraction est commise 1° Soit par une personne dĂ©positaire de l'autoritĂ© publique ou chargĂ©e d'une mission de service public agissant dans l'exercice de ses fonctions ;2° Soit de manière habituelle ;3° Soit dans le dessein de faciliter la commission d'un crime ou de procurer l'impunitĂ© Ă  son fait de se faire dĂ©livrer indĂ»ment par une administration publique ou par un organisme chargĂ© d'une mission de service public, par quelque moyen frauduleux que ce soit, un document destinĂ© Ă  constater un droit, une identitĂ© ou une qualitĂ© ou Ă  accorder une autorisation est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d' puni des mĂŞmes peines le fait de fournir sciemment une fausse dĂ©claration ou une dĂ©claration incomplète en vue d'obtenir ou de tenter d'obtenir, de faire obtenir ou de tenter de faire obtenir d'une personne publique, d'un organisme de protection sociale ou d'un organisme chargĂ© d'une mission de service public une allocation, une prestation, un paiement ou un avantage indu. IndĂ©pendamment des cas prĂ©vus au prĂ©sent chapitre, est puni d'un an d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende le fait 1° D'Ă©tablir une attestation ou un certificat faisant Ă©tat de faits matĂ©riellement inexacts ;2° De falsifier une attestation ou un certificat originairement sincère ;3° De faire usage d'une attestation ou d'un certificat inexact ou peines sont portĂ©es Ă  trois ans d'emprisonnement et Ă  45 000 euros d'amende lorsque l'infraction est commise soit en vue de porter prĂ©judice au TrĂ©sor public ou au patrimoine d'autrui, soit en vue d'obtenir un titre de sĂ©jour ou le bĂ©nĂ©fice d'une protection contre l' au I l'article 71 de la loi n° 2018-778 du 10 septembre 2018, les prĂ©sentes dispositions s'appliquent aux infractions postĂ©rieures Ă  la date de publication de ladite fait d'utiliser un document d'identitĂ© ou de voyage, un titre de sĂ©jour ou tout document provisoire mentionnĂ© Ă  l'article L. 431-3 du code de l'entrĂ©e et du sĂ©jour des Ă©trangers et du droit d'asile appartenant Ă  un tiers, avec ou sans son consentement, aux fins d'entrer, de circuler ou de se maintenir sur le territoire français ou d'obtenir indĂ»ment un titre, une qualitĂ©, un statut ou un avantage est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 € d'amende. Le fait pour le titulaire du document d'identitĂ© ou de voyage, du titre de sĂ©jour ou du document provisoire mentionnĂ© au mĂŞme article L. 431-3 d'avoir sciemment facilitĂ© la commission de l'infraction mentionnĂ©e au premier alinĂ©a est puni de la mĂŞme peine. Les peines sont portĂ©es Ă  sept ans d'emprisonnement et Ă  100 000 € d'amende lorsque ces infractions sont commises de manière Ă  l'article 20 de l'ordonnance n° 2020-1733 du 16 dĂ©cembre 2020, ces dispositions entrent en vigueur le 1er mai 2021. La tentative des dĂ©lits prĂ©vus aux articles 441-1, 441-2 et 441-4 Ă  441-8 est punie des mĂŞmes personnes physiques coupables des crimes et dĂ©lits prĂ©vus au prĂ©sent chapitre encourent Ă©galement les peines suivantes 1° L'interdiction des droits civiques, civils et de famille suivant les modalitĂ©s prĂ©vues par l'article 131-26 ; 2° L'interdiction, suivant les modalitĂ©s prĂ©vues par l'article 131-27, soit d'exercer une fonction publique ou d'exercer l'activitĂ© professionnelle ou sociale dans l'exercice ou Ă  l'occasion de l'exercice de laquelle l'infraction a Ă©tĂ© commise, soit d'exercer une profession commerciale ou industrielle, de diriger, d'administrer, de gĂ©rer ou de contrĂ´ler Ă  un titre quelconque, directement ou indirectement, pour son propre compte ou pour le compte d'autrui, une entreprise commerciale ou industrielle ou une sociĂ©tĂ© commerciale. Ces interdictions d'exercice peuvent ĂŞtre prononcĂ©es cumulativement ; 3° L'exclusion des marchĂ©s publics ; 4° La confiscation de la chose qui a servi ou Ă©tait destinĂ©e Ă  commettre l'infraction ou de la chose qui en est le produit, Ă  l'exception des objets susceptibles de du territoire français peut ĂŞtre prononcĂ©e dans les conditions prĂ©vues par l'article 131-30, soit Ă  titre dĂ©finitif, soit pour une durĂ©e de dix ans au plus, Ă  l'encontre de tout Ă©tranger coupable de l'une des infractions dĂ©finies au prĂ©sent personnes morales dĂ©clarĂ©es responsables pĂ©nalement, dans les conditions prĂ©vues par l'article 121-2, des infractions dĂ©finies au prĂ©sent chapitre encourent, outre l'amende suivant les modalitĂ©s prĂ©vues par l'article 131-38, les peines prĂ©vues par l'article 131-39. L'interdiction mentionnĂ©e au 2° de l'article 131-39 porte sur l'activitĂ© dans l'exercice ou Ă  l'occasion de l'exercice de laquelle l'infraction a Ă©tĂ© commise. Bonjour, Mon meilleur ami a fait une grosse bĂŞtise suite Ă  un divorce difficile et d'accusations pĂ©nibles de la part de son ex femme . Donc Ă  un moment de sa vie oĂą il Ă©tait très mal, il a reçu une saisie arrĂŞt sur salaire. Comme il avait des grosses difficultĂ©s financières il a fourni une fausse main levĂ©e Ă  son employeur, mais 2 mois après, suite Ă  la dĂ©couverte de ce faux, la saisie sur salaire a eu lieu et donc n'est plus redevable d'aucune somme. Mais voilĂ , hier, soit plus de 3 ans après les faits, il a reçu une convocation pour comparaitre devant le juge en correctionnel pour avoir Ă©tabli ce faux document. Ma question du fait qu'il n'y a pas de prĂ©judice puisque les sommes ont Ă©tĂ© finalement prĂ©levĂ©es, risque t-il une condamnation? et si oui laquelle? J'avoue que je suis allĂ©e sur un site qui Ă©nonce les condamnations, et j'ai Ă©tĂ© effarĂ©e des risques encourus. Deuxième question Ă  l'approche des Ă©lections prĂ©sidentielles, si condamnation il y a, pourrait-elle faire partie des amnisties? Merci par avance des rĂ©ponses Dernière modification 18/04/2007

convocation police faux et usage de faux