Unconseil éprouvé, le citoyen convoqué peut téléphoner à la gendarmerie (ou à la police) et demander à parler au gendarme dont le nom doit obligatoirement être mentionné sur la convocation avec sa qualité soit OPJ (officier de police judiciaire) soit APJ (agent de police judiciaire). Dès qu’il a le gendarme en ligne, il faut lui
Suiteà une convocation à une audition en gendarmerie ou à la police en droit pénal et droit routier, il est judicieux de prendre conseil afin d’être rassuré et accompagner pour la procédure à suivre. Beaucoup de choses importantes se jouent lors de cette audition ! Le point avec Maître SIRET
Bonjour je viens de recevoir par courrier non recommandé une convocation au bureau de police (pour le 09/03). Le nom du brigadier est rens
Poursuivipour une affaire de faux et usage de faux, il a été arrêté samedi soir dernier à Mahajanga. Sitôt après son arrestation, Rocco fut détenu au poste de la Police avant son
Plusieursbanques ont été victimes de cette escroquerie qui s'élève à 80 000 €. Une femme est mise en examen.
Lusage de faux L’article 441-1 du Code pénal ne donne aucune précision sur l’usage de faux. L’infraction est constituée dès lors que l’auteur utilise en connaissance de cause un
T2d9F. Comment prouver un faux et usage de faux en écriture ? La falsification à main libre l'individu s'exerce, à partir d'un ou plusieurs modèles qu'il a sous les yeux, à reproduire le plus fidèlement possible l'écriture ou la signature qu'il veut imiter, en prenant garde de conserver une rapidité scripturale, une continuité du mouvement, donnant ainsi à cet écrit ou signature un aspect naturel et spontané. Mais on ne peut tout imiter, même si l'on est un faussaire averti. Les proportions graphiques, la conception spatiale d'auteur, la pression, la biométrie axiale ou les traits d'attaque et d'échappement, parmi d'autres éléments, témoigneront à propos de l'imitation. L'imitation Servile l'imitateur s'efforce de reproduire le plus fidèlement et le plus exactement possible un modèle. Le faussaire s'arrête presque uniquement sur l'aspect pictural. Ce procédé d'imitation est le plus simple à identifier, car l’écriture comporte de traits hésitants, de tremblements, de torsions, de reprises étrangères au graphisme du scripteur de référence, la spontanéité et l’homogénéité étant normalement compromises. L’imitation par décalquage dans ce cas, le faussaire utilise une feuille carbone, une pointe sèche, ou il procède tout simplement par transparence. Il s’agit du procédé le plus utilisé par les faussaires, mais le plus rapide à identifier, car toute manipulation physique laisse des traces sur le support. À l’aide d’une loupe grossissante ou d’un microscope d’infrarouges, l'analyste peut identifier un double sillon parallèle aux gestes graphiques. Par ailleurs, le graphite de la feuille carbone et des crayons à papier, laisse toujours des particules microscopiques, même après gommage, parmi les fibres du support papier, visibles sous radiation infrarouge. L'écriture de fantaisie le faussaire ne connaît pas l'écriture ou la signature de la personne dont il usurpe l'identité. Il ne cherche pas à imiter un modèle authentique. Il laisse sur le document un graphisme étranger au scripteur présumé. L'écriture authentique, intentionnellement modifiée. Un individu conteste une pièce qu'il a pourtant rédigée et signée. Évidemment, il peut arriver que la signature soit apposée sur le document dans des conditions particulières, par exemple sous l'influence de l'alcool et qu'il ne s'en souvienne pas de l'avoir signé. Dans de nombreux cas toutefois, le signataire modifie volontairement le graphisme habituel, dans le but de le désavouer par la suite. Les faux par montage. Toutes les techniques d'impression et de reproduction présentes sur le marché de l'imagerie numérique peuvent être utilisées, mais elles sont toujours repérables sur les documents.
Vous êtes mis en cause dans une affaire de faux et usage de faux ? Consultez un avocat Avi Bitton Avocats – 01 46 47 68 42 – avocat Définition l’article 441-1 du Code pénal dispose que constitue un faux toute altération frauduleuse de la vérité, de nature à causer un préjudice et accomplie par quelque moyen que ce soit, dans un écrit ou tout autre support d’expression de la pensée qui a pour objet ou qui peut avoir pour effet d’établir la preuve d’un droit ou d’un fait ayant des conséquences juridiques. » Le faux et l’usage de faux sont des infractions distinctes. Ainsi, l’auteur d’un faux, condamné pour cette infraction, peut également être condamné pour l’usage de ce faux Crim., 30 mars 1854. Elément matériel Le faux Le support du faux Il ne peut y avoir de faux que sur un support écrit ou un support d’expression de la pensée. Le support écrit peut être manuscrit ou dactylographié. Le support d’expression de la pensée renvoie à tous les supports informatiques tels que les DVD, les CD, mais aussi les bandes magnétiques ou les films. La valeur probatoire du faux Le faux n’est constitué que dès lors que le document falsifié à une valeur probatoire, c’est-à -dire qu’il peut servir de preuve d’un droit ou d’un fait ayant des conséquences juridiques ». Ainsi, des écrits soumis à vérification et discussion, tels que des notes, des factures, ne constituent pas des faux au titre de l’article 441-1 Crim. 12 De même, de simples déclarations établies par un prévenu en sa propre faveur ne représentent que ses seules affirmations sujettes à vérification. Crim., 7 mars 1972. A contrario, des décomptes de remboursement de prestations sociales établies sur papier, à partir de données erronées introduite de manière frauduleuse dans le système informatique constituent des faux documents Crim., 24 janv. 2001. Tel est également le cas d’un document fabriqué puis produit en justice sous forme de photocopie, au cours d’une instance civile, dès lors que le document a été versé aux débats, donc susceptible d’avoir une valeur probatoire et entraînant des effets juridiques Crim., 16 nov. 1995. L’altération de la vérité L’article 441-1 du Code pénal ne donne aucune précision sur les moyens utilisés pour falsifier le document, indiquant seulement qu’elle est accomplie par quelque moyen que ce soit ». En pratique, la jurisprudence effectue une distinction entre le faux matériel et le faux intellectuel. a Le faux matériel Le faux matériel renvoie à la falsification physique d’un support écrit. Cette falsification peut être constituée par l’apposition d’une fausse signature Crim., 11 janv. 1956, l’imitation d’une signature Crim., 2 oct. 2001, le fait de guider la main du signataire dépourvu de lucidité Crim., 30 Ainsi, l’altération des feuilles de paye de salariés d’une entreprise Crim., 13 mars 1968, du rapport d’un commissaire aux comptes Crim., 12 janv. 1981, d’un relevé bancaire Crim., 25 nov. 1975 sont des faux. Le faux matériel peut également être constitué par la fabrication d’un document. Tel est également le cas lors de l’établissement de bons constant des livraisons fictives Crim, 5 janv. 1978, de la reproduction du papier à entête d’une société Crim., 7 févr. 1973. Le fait que les énonciations du document ainsi fabriqué soient en partie exactes n’écarte pas la qualification de faux Crim., 31 janv. 1994. b Le faux intellectuel Le faux intellectuel ne modifie pas le support mais le contenu du document falsifié. C’est donc la véracité et non pas l’authenticité du document qui est atteinte. Tel est le cas d’une fausse position comptable, d’une omission intentionnelle de certaines écritures ou de l’inscription d’écritures inexactes dans les comptes d’une entreprise Crim., 25 janv. 1982. La distinction entre faux matériel et faux intellectuel peut être parfois difficile à faire. Tel est le cas lorsque des clauses sont ajoutées sur un document. Cet ajout atteint l’authenticité du document mais aussi sa véracité. Le préjudice résultant de l’altération Le faux, matériel ou intellectuel, n’est punissable que s’il peut en résulter un préjudice, qu’il soit actuel ou éventuel Crim., 15 juin 1962. La jurisprudence a retenu une définition très extensive du préjudice, qui peut être matériel, moral, affecter un intérêt privé ou social Crim., 5 nov. 1903. Le faux est donc une infraction formelle, le résultat n’a pas à être atteint pour que l’infraction soit constituée. L’usage de faux L’article 441-1 du Code pénal ne donne aucune précision sur l’usage de faux. L’infraction est constituée dès lors que l’auteur utilise en connaissance de cause un document falsifié, susceptible de causer un préjudice à un tiers. CONTACTEZ LE CABINET Elément moral L’élément moral du faux matériel résulte de la conscience, pour l’auteur, de l’altération de la vérité, dans un document susceptible d’être utilisé comme élément probatoire ou ayant des conséquences juridiques Crim., 3 mai 1995. En matière de faux matériel, l’élément moral est constitué par la conscience de la fausseté des déclarations par leur auteur. Répression A. Les personnes physiques Le faux et l’usage de faux ainsi que la tentative sont punis de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 € d’amende. Les personnes physiques encourent également des peines complémentaires, telles que l’interdiction des droits civiques, civils et de famille, l’interdiction d’exercer une fonction publique ou une profession, l’exclusion des marchés publics, la confiscation de la chose qui a servi à commettre l’infraction ou qui en est le produit. Les étrangers coupables de faux encourent également l’interdiction du territoire français. B. Les personnes morales L’article 441-12 du Code pénal prévoit que les personnes morales sociétés, associations, … peuvent être déclarées coupables du délit de faux et d’usage de faux. Elles encourent une amende dont le montant est porté au quintuple de celui prévu pour les personnes physiques ainsi que les peines prévues par l’article 131-39 dissolution, interdiction d’exercer une activité, confiscation de biens, …. Vous êtes mis en cause dans une affaire de faux et usage de faux ? Prenez conseil auprès d’un avocat Avi Bitton Avocats Tél 01 46 47 68 42 Courriel avocat Revue de presse Audition de Avi Bitton, Avocat, sur le projet de réforme en matière de crimes sexuels vidéo, Assemblée nationale Délégation aux droits des femmes, 19 décembre 2017. Comptes 2012 du Barreau de Paris la Cour de cassation confirme leur annulation », Dalloz Actualités, 6 octobre 2017. Scandale au barreau de Paris – Avi Bitton “Il faut que la justice enquête » version PDF, Le Point, 25 septembre 2017. Fraude fiscale une première relaxe dans le dossier Falciani – Avi Bitton », Le Figaro, 31 mai 2017. La petite affaire Bettencourt qui agite le Barreau de Paris », Nouvel Obs, 16 avril 2017. Le crime de Maincy », émission L’heure du crime’, RTL, 2 février 2017. Sans mobile », reportage 7 à 8, TF1, 22 janvier 2017. Assassinat de Marie 20 ans de réclusion pour la mère – Avi Bitton Avocat », La République de Seine-et-Marne, 9 janvier 2017. Une femme condamnée à 20 ans de prison pour l’assassinat de sa fille », L’Express, 9 janvier 2017. Une mère accusée d’avoir étouffé sa fille devant les assises », Libération, 4 janvier 2017. Interview de Avi Bitton audio, Radio France, 4 janvier 2017. La maman accusée d’avoir tué sa fille passait passait pour une bonne mère », Le Parisien, 4 janvier 2017. Une mère soupçonnée d’infanticide jugée aux assises », Le Point, 3 janvier 2017. Le beau-père violeur condamné vingt ans après les faits », Le Parisien, 7 décembre 2016. L’aide juridictionnelle pour les terroristes remise en cause ? » vidéo, I-Télé, 23 novembre 2016. Ils se battent pour que les terroristes remboursent leurs frais de défense », L’Express, 23 novembre 2016. C’est quoi, encore, cette affaire Deschamps ? », So Foot, 17 avril 2016. Sur la piste des millions du Bâtonnier », Canard enchaîné, 23 mars 2016. Manuel de survie en situation de chantage », So Foot, 16 octobre 2015. L’ancien pompier condamné à 8 ans de prison pour avoir tenté de tuer sa compagne », La République, 3 octobre 2015. Huit ans de prison pour avoir tenté de tuer son ex », Le Parisien, 2 octobre 2015. Interview de Avi Bitton sur l’affaire Dominique Strauss-Kahn – Carlton de Lille, France 24 TV, 12 juin 2015. Du rififi à l’Institut Curie », L’Express, 21 mai 2015. Tempête au barreau de Paris autour des avocats commis d’office », L’Express, 10 avril 2015. Un concert de punk annulé pour incitation au viol’ », Le Monde, 26 mars 2015. Can Paris or any other city really sue a TV station – even if it is Fox News? », The Guardian, 23 janvier 2015. Des victimes de viol réclament un nouveau procès », L’Express, 3 mars 2014. Exclusif. Affaire Dieudonné des appels aux dons illégaux ? », Le Point, 5 janvier 2014. L’inceste », interview BFM TV journal 12-15, 28 janvier 2014. Loi sur la prostitution l’inquiétude des policiers », interview I-Télé Galzi jusqu’à minuit, 4 décembre 2013. Non-lieu pour DSK contre renvoi en correctionnelle qui a raison dans l’affaire du Carlton ? », France TV Info, 8 août 2013. Condamnation de la société J. par la Cour d’appel de Paris le 10 avril 2013 », Association contre les Violences faites aux Femmes au Travail AVFT, 10 avril 2013. Interview de Avi Bitton sur la condamnation de la Natixis pour discrimination raciale, France Inter, 28 décembre 2012. Interview de Avi Bitton sur la condamnation de la Natixis pour discrimination raciale, I-Télé, 28 décembre 2012. Natixis condamnée pour discrimination raciale envers un de ses cadres – Cabinet Avi Bitton », Le Monde, 27 décembre 2012. Jean-Claude Biguine sous le coup d’une enquête pour abus de biens sociaux », Les Echos, 18 octobre 2012. Vers la fin de la peine de mort ? », Debate, France 24 anglais, interview de Me Avi Bitton sur l’abolition de la peine de mort dans le monde, 11 octobre 2012. Les auto-entrepreneurs », interview de Me Avi Bitton sur le délit de travail dissimulé, L’écho des lois, La Chaîne Parlementaire – LCP, 13 octobre 2012. Chronique hebdomadaire d’une violence quotidienne », Le Point, 7 septembre 2012. Ruinée par un virement, elle assigne sa banque », Le Parisien, 14 juin 2012. Harcèlement au travail », Aligre FM, 20 avril 2012. Condamnation pour harcèlement sexuel d’un fleuriste parisien par le Conseil de prud’Hommes de Paris », site de l’Association européenne contre les violences faites aux femmes au travail AVFT, 12 mars 2012. Les avocats au secours des juges », Le Point, 20 février 2012. DSK bientôt confronté à Tristane Banon », Le Figaro, 23 septembre 2011. Affaire Anne Caudal peut-on juger son assassin mort ? », Sud Radio, 30 août 2011. Un homme en détention pour avoir transmis sciemment le sida », Le Monde, 3 août 2011. Attentat de Marrakech le sort des victimes est entre les mains de la justice marocaine », L’Express, 30 juillet 2011. 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La gendarmerie de la Haute-Vienne alerte en ce début octobre 2021 sur une recrudescence de mails frauduleux contenant des soi-disants convocations à propos de "site pornographique" ou de "pédopornographie". Il s'agit d'une arnaque, aucune convocation ne se faisant par mail. La gendarmerie de la Haute-Vienne alerte en ce début octobre 2021 sur une recrudescence de mails frauduleux contenant des soi-disants convocations à propos de "site pornographique" ou de "pédoponographie". Il s'agit d'une arnaque, aucune convocation ne se faisant par mail."Depuis quelques semaines, nous constatons une montée en puissance de mails frauduleux avec de fausses convocations pour sites pornographiques ou pédopornographie. Beaucoup de personnes ne sont pas à l'aise avec ça, ils paniquent et cliquent sur n'importe quoi" nous explique l'officier de permanence au centre de la gendarmerie de Haute-Vienne. Une situation qui s'explique d'autant plus facilement que les identités utilisées sont celles de vrais officiers comme Christian Rodriguez, le directeur général de la gendarmerie qui apparaît sur le mail frauduleux ci-dessous reçu le 4 octobre 2021 Les avertissements sont mal orthographiés, menaçants et disproportionnés, comme on peut le lire ci-dessus "Passer le délai de 72 heures, nous entamerons une procédure formelle à savoir un mandat d'arrêt. Vos coordonnées ainsi que votre portrait photo seront transmis à tous les organismes de protection de l'enfant ainsi qu'aux Médias de masse pour une large diffusion de vos actes", ce qui est absolument faux. Le destinataire est invité à "faire parvenir ses justifications par mail. Par retour de mail, les destinataires peuvent ensuite être invités à communiquer des documents officiels ou à payer une certaine somme. En février 2021, nos confrères de France Inter faisaient état d'une personne à qui on avait demandé de payer jusqu'à 18 000 €.En Haute-Vienne, le numéro d'urgence des gendarmes, le 17, reçoit en ce début octobre 2021 entre 5 et 10 appels par jour minimum à propos de ces mails. "L'autre jour, poursuit l'officier, nous avons deux personnes de plus de 90 ans qui se sont présentées à la caserne de Limoges, et elles étaient en pleurs !". On n'envoie jamais de convocation pour une plainte par mail. Si vous la recevez, il faut tout de suite la mettre dans les spams et en cas de doute, appeler la gendarmerie locale qui est près de chez vous, mais pas le de permanence au centre opérationnel de gendarmerie de Haute-VienneLes moyens pour repérer une arnaque sont les suivants Vérifier l’adresse mail. Les gendarmeries et services de police utilisent une adresse officielle du Ministère de l'intérieur et non pas “outlook, gmail... " etcVérifier l’orthographe car ces messages sont souvent remplis de fautes. Une enquête de police ne peut pas avoir comme conséquence la publication de soi-disantes preuves en cas de non-réponse puisque chaque accusé dispose de la présomption d’innocence et doit être jugé au tribunal.
ChronoLégi Chapitre Ier Des faux Articles 441-1 à 441-12 »Version à la date format JJ/MM/AAAAou duCode pénalVersion en vigueur au 23 août 2022Masquer les articles et les sections abrogésConstitue un faux toute altération frauduleuse de la vérité, de nature à causer un préjudice et accomplie par quelque moyen que ce soit, dans un écrit ou tout autre support d'expression de la pensée qui a pour objet ou qui peut avoir pour effet d'établir la preuve d'un droit ou d'un fait ayant des conséquences faux et l'usage de faux sont punis de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d' faux commis dans un document délivré par une administration publique aux fins de constater un droit, une identité ou une qualité ou d'accorder une autorisation est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d' du faux mentionné à l'alinéa précédent est puni des mêmes peines sont portées à sept ans d'emprisonnement et à 100 000 euros d'amende lorsque le faux ou l'usage de faux est commis 1° Soit par une personne dépositaire de l'autorité publique ou chargée d'une mission de service public agissant dans l'exercice de ses fonctions ;2° Soit de manière habituelle ;3° Soit dans le dessein de faciliter la commission d'un crime ou de procurer l'impunité à son détention frauduleuse de l'un des faux documents définis à l'article 441-2 est punie de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d' peine est portée à cinq ans d'emprisonnement et à 75 000 euros d'amende en cas de détention frauduleuse de plusieurs faux faux commis dans une écriture publique ou authentique ou dans un enregistrement ordonné par l'autorité publique est puni de dix ans d'emprisonnement et de 150 000 euros d' du faux mentionné à l'alinéa qui précède est puni des mêmes peines sont portées à quinze ans de réclusion criminelle et à 225 000 euros d'amende lorsque le faux ou l'usage de faux est commis par une personne dépositaire de l'autorité publique ou chargée d'une mission de service public agissant dans l'exercice de ses fonctions ou de sa fait de procurer frauduleusement à autrui un document délivré par une administration publique aux fins de constater un droit, une identité ou une qualité ou d'accorder une autorisation est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d' peines sont portées à sept ans d'emprisonnement et à 100 000 euros d'amende lorsque l'infraction est commise 1° Soit par une personne dépositaire de l'autorité publique ou chargée d'une mission de service public agissant dans l'exercice de ses fonctions ;2° Soit de manière habituelle ;3° Soit dans le dessein de faciliter la commission d'un crime ou de procurer l'impunité à son fait de se faire délivrer indûment par une administration publique ou par un organisme chargé d'une mission de service public, par quelque moyen frauduleux que ce soit, un document destiné à constater un droit, une identité ou une qualité ou à accorder une autorisation est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d' puni des mêmes peines le fait de fournir sciemment une fausse déclaration ou une déclaration incomplète en vue d'obtenir ou de tenter d'obtenir, de faire obtenir ou de tenter de faire obtenir d'une personne publique, d'un organisme de protection sociale ou d'un organisme chargé d'une mission de service public une allocation, une prestation, un paiement ou un avantage indu. Indépendamment des cas prévus au présent chapitre, est puni d'un an d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende le fait 1° D'établir une attestation ou un certificat faisant état de faits matériellement inexacts ;2° De falsifier une attestation ou un certificat originairement sincère ;3° De faire usage d'une attestation ou d'un certificat inexact ou peines sont portées à trois ans d'emprisonnement et à 45 000 euros d'amende lorsque l'infraction est commise soit en vue de porter préjudice au Trésor public ou au patrimoine d'autrui, soit en vue d'obtenir un titre de séjour ou le bénéfice d'une protection contre l' au I l'article 71 de la loi n° 2018-778 du 10 septembre 2018, les présentes dispositions s'appliquent aux infractions postérieures à la date de publication de ladite fait d'utiliser un document d'identité ou de voyage, un titre de séjour ou tout document provisoire mentionné à l'article L. 431-3 du code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile appartenant à un tiers, avec ou sans son consentement, aux fins d'entrer, de circuler ou de se maintenir sur le territoire français ou d'obtenir indûment un titre, une qualité, un statut ou un avantage est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 € d'amende. Le fait pour le titulaire du document d'identité ou de voyage, du titre de séjour ou du document provisoire mentionné au même article L. 431-3 d'avoir sciemment facilité la commission de l'infraction mentionnée au premier alinéa est puni de la même peine. Les peines sont portées à sept ans d'emprisonnement et à 100 000 € d'amende lorsque ces infractions sont commises de manière à l'article 20 de l'ordonnance n° 2020-1733 du 16 décembre 2020, ces dispositions entrent en vigueur le 1er mai 2021. La tentative des délits prévus aux articles 441-1, 441-2 et 441-4 à 441-8 est punie des mêmes personnes physiques coupables des crimes et délits prévus au présent chapitre encourent également les peines suivantes 1° L'interdiction des droits civiques, civils et de famille suivant les modalités prévues par l'article 131-26 ; 2° L'interdiction, suivant les modalités prévues par l'article 131-27, soit d'exercer une fonction publique ou d'exercer l'activité professionnelle ou sociale dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de laquelle l'infraction a été commise, soit d'exercer une profession commerciale ou industrielle, de diriger, d'administrer, de gérer ou de contrôler à un titre quelconque, directement ou indirectement, pour son propre compte ou pour le compte d'autrui, une entreprise commerciale ou industrielle ou une société commerciale. Ces interdictions d'exercice peuvent être prononcées cumulativement ; 3° L'exclusion des marchés publics ; 4° La confiscation de la chose qui a servi ou était destinée à commettre l'infraction ou de la chose qui en est le produit, à l'exception des objets susceptibles de du territoire français peut être prononcée dans les conditions prévues par l'article 131-30, soit à titre définitif, soit pour une durée de dix ans au plus, à l'encontre de tout étranger coupable de l'une des infractions définies au présent personnes morales déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues par l'article 121-2, des infractions définies au présent chapitre encourent, outre l'amende suivant les modalités prévues par l'article 131-38, les peines prévues par l'article 131-39. L'interdiction mentionnée au 2° de l'article 131-39 porte sur l'activité dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de laquelle l'infraction a été commise.
Bonjour, Mon meilleur ami a fait une grosse bêtise suite à un divorce difficile et d'accusations pénibles de la part de son ex femme . Donc à un moment de sa vie où il était très mal, il a reçu une saisie arrêt sur salaire. Comme il avait des grosses difficultés financières il a fourni une fausse main levée à son employeur, mais 2 mois après, suite à la découverte de ce faux, la saisie sur salaire a eu lieu et donc n'est plus redevable d'aucune somme. Mais voilà , hier, soit plus de 3 ans après les faits, il a reçu une convocation pour comparaitre devant le juge en correctionnel pour avoir établi ce faux document. Ma question du fait qu'il n'y a pas de préjudice puisque les sommes ont été finalement prélevées, risque t-il une condamnation? et si oui laquelle? J'avoue que je suis allée sur un site qui énonce les condamnations, et j'ai été effarée des risques encourus. Deuxième question à l'approche des élections présidentielles, si condamnation il y a, pourrait-elle faire partie des amnisties? Merci par avance des réponses Dernière modification 18/04/2007
convocation police faux et usage de faux